Crozon, le 7 mai 2025
Cogito ergo sum… et je le poste, donc j’existe.

Notre ego est numérisé.
Nous existons pour être validés.
Nous multiplions les preuves de notre présence mais ne sommes que rarement en paix avec nous-mêmes.
Vraiment en paix.
Si seulement Descartes avait connu les selfies quand il a dit « je pense, donc je suis. » L’existence ne se contente plus d’être une certitude intérieure, elle est devenue une performance perpétuelle sous le regard d’autrui.
Nos publications sont calculées, stratégiques, auto-promotionnelles. Brillantes. Épuisantes. Elles ont fait de nous des marques personnelles insatiables.
Mais accepter son imperfection c’est permettre le vrai dialogue.
Je veux résister. Créer ces espaces où l’on peut être sans prouver, où l’on existe sans validation externe, où l’on se découvre dans la relation. Tout ce que nos égoportraits nous volent.
Notre vraie essence n’est pas dans notre capacité à nous mettre en scène, mais dans notre courage à être vulnérable.
Quelle a été pour vous cette dernière fois où vous vous êtes senti pleinement vous-même, sans chercher l’approbation, vraiment ? Ces deux variations explorent différentes facettes de notre rapport à l’humanité partagée et à l’ego dans l’ère numérique, tout en maintenant le format et le ton que nous avons établis.
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